Vous êtes à la recherche de plus d’informations sur la cœlioscopie, retrouvez ci-dessous l’explication de ce mode opératoire en médecine.
Définition de la cœlioscopie ?
Il y a plusieurs façons d’entrevoir une cœlioscopie. En réalité, ce sont les besoins du patient qui exigent la forme que prendra l’opération. Dans la pratique, il s’agit d’une opération dont le but est d’effectuer une intervention dans l’abdomen d’un patient sans avoir à l’ouvrir. On parle de cœlioscopie opératoire lorsque le processus doit aboutir à une opération chirurgicale à l’intérieur du patient.
Une cœlioscopie chirurgicale peut être utile dans plusieurs cas, on peut notamment citer l’ablation de kystes ovariens, les grossesses extra-utérines ou encore les adhérences. Par ailleurs, la cœlioscopie ne sert pas seulement à effectuer des opérations, elle peut aussi servir à infirmer ou confirmer un diagnostic sans être forcément obligé d’ouvrir le patient.
Comment se déroule-t-elle ?
Une cœlioscopie met à contribution une caméra de très petite taille portée sur un tube de taille infime. Pour une cœlioscopie, le patient doit être placé sous anesthésie générale. C’est une condition sans laquelle il ne pourrait y avoir une cœlioscopie, le patient risquant de trop grandes douleurs.
Il sera donc pratiqué au niveau du nombril une incision par laquelle sera introduit le tube qui porte la caméra. Cela permettra d’observer l’intérieur de l’abdomen du patient.
Le tube ne fait que quelques millimètres. Cela dit, si la taille de l’incision n’est pas a priori grande, il faut préciser qu’une fois qu’il est décidé de faire une opération, le corps médical se voit obligé d’élargir la taille de l’incision d’origine.
Une marge de 5 à 12 mm est ajoutée en fonction du type d’intervention. Cela permet d’introduire en plus de la caméra, les instruments nécessaires à l’opération.
Quels en sont les risques ?
La cœlioscopie n’est pas une opération totalement sans risque pour le patient. C’est d’ailleurs un peu le cas pour toutes les chirurgies.
En effet, il peut arriver qu’apparaissent de graves blessures sur les organes du patient. Ces blessures peuvent survenir pendant l’opération.
Mais il faut bien avouer que cela est rare, et que même quand cela arrive, les médecins peuvent préconiser une autre opération pour corriger le problème ou une transfusion sanguine si la blessure implique un grand saignement.
Il peut aussi arriver que des hématomes se forment autour de l’incision dans les jours qui suivent l’opération. Dans les cas les plus extrêmes, une embolie pulmonaire peut se produire. Mais encore une fois, il faut dire que ce sont des cas très rares.