Il s’agit d’une maladie assez répandue, que vous avez sûrement déjà vue se manifester sur une personne. Elle peut se développer chez n’importe qui et n’a pas besoin de facteurs exogènes. Les explications dont vous avez besoin pour comprendre ce dont il est vraiment question se trouve dans cet article.
Cause de la maladie
La maladie de Basedow est mieux connue sous le nom de goitre. Il s’agit d’une maladie auto-immune qui se manifeste par une hyperthyroïdie, c’est-à-dire, par une sécrétion exagérée de la thyroïde. Celle-ci, pour réguler le fonctionnement des organes du corps humain, produit des hormones qui veillent au développement des muscles aussi.
Cette sécrétion intense d’hormones, dans le cas présent, se produit en réponse à une défaillance du système immunitaire. La thyroïde va donc produire des anticorps qui vont s’accumuler dans les tissus.
Par contre, il faut dire que les hormones secrétées par la thyroïde ne sont pas les seuls qui peuvent être à la base de la maladie de Basedow.
En tenant compte des statistiques, il apparaît que ces autres hormones concernent entre 30 et 50 % des cas détectés. En outre, les femmes dont l’âge est compris entre 20 et 30 ans sont très souvent les plus touchées par cette maladie, même si tout le monde a le potentiel de la développer.
Symptômes de la maladie de Basedow
La maladie se manifeste par plusieurs symptômes. Les personnes affectées peuvent faire de la diarrhée ou commencer par perdre subitement du poids et sans raison apparente. En outre, elles peuvent se retrouver prises de tachycardie ou d’hypertension artérielle.
Ce sont des symptômes que l’on retrouve généralement dans d’autres cas de maladies, ce qui ne facilite pas vraiment le diagnostic. De même, la nervosité peut faire son apparition autant que la faiblesse musculaire ou des fatigues chroniques.
Toujours est-il que le meilleur moyen de confirmer les hypothèses du diagnostic est de procéder à un test d’anticorps TRAK. En effet, les anticorps TRAK sont ceux produits par la thyroïde en réponse à la défaillance immunitaire ressentie.
Ensuite, il sera possible d’envisager une scintigraphie ou une échographie de la maladie si elle s’est déjà installée. Il est aussi possible de faire un scanner.
Traitements possibles
Une fois que les examens ont confirmé l’existence de la maladie chez le patient, il devient possible d’envisager deux types de traitements selon les degrés de sévérité. Le premier traitement peut se faire à base de médicaments. Ce traitement peut se faire sur une durée de 18 mois et doit être aussi suivie de près en raison de la nature des comprimés prescrits. Il s’agit notamment du Neo-Mercazole. Par contre, le dosage et la durée du traitement doit prendre en compte le taux des hormones présentes dans le sang. En outre, le suivi est de mise dans la mesure où le patient peut développer des angines ou faire de la fièvre. Il doit être ausculté chaque semaine.
Le second type de traitement est chirurgical, il s’agit d’une ablation pure et simple du goitre. On parle alors de thyroïdectomie.